Safari est le logiciel de navigation web développé par le géant de l’informatique Apple et fait partie des programmes les plus utilisés sur la toile. Quid de son historique ? La réponse dans cette rubrique.
L’évolution du navigateur web Safari
Safari est un programme de navigation web développé et lancé par la société Apple. Son lancement officiel a été réalisé en juin 2003, afin de concurrencer Internet Explorer, le logiciel de navigation de Microsoft. À ses débuts, l’application fonctionnait sur un moteur de rendu libre appelé KHTML. Celui-ci affichait alors une certaine maturité et offrait une bonne prise en charge aux logiciels. Dans sa deuxième version, le programme bénéficiait d’un certain nombre de perfectionnements, à l’instar de la navigation privée. Désormais, grâce à ce mode, l’internaute ne laisse plus aucune trace de ses activités sur la toile. La version 3.0 de Safari, elle, se démarquait principalement par sa performance. Effectivement, la vitesse d’affichage des pages était optimisée, tout comme la puissance de JavaScript. C’est donc sans surprise si, en 2005, Safari se hissait à la 3ème place des navigateurs web les plus exploités sur Internet. Mieux, il put conforter sa place grâce à sa politique de confidentialité et à la sécurisation des données de ses utilisateurs.
Pour ce qui est de l’interface, le navigateur web connut une évolution progressive grâce à sa gestion de signets (lesquels sont connus sous le nom de marque-page sur les autres plateformes) et à sa fonction Snap-Back. Cette dernière permet, en un seul clic, de revenir à la page de commencement.
Safari, garant de la confidentialité et de la sécurité des données
Confidentialité et sécurités des données. Telles sont les préoccupations de l’internaute, en dehors de l’obtention de ce qu’il est venu chercher sur la toile. C’est justement pour rassurer les utilisateurs sur ces points qu’Apple a intégré des fonctionnalités dédiées à assurer la protection des données personnelles et sensibles dans son logiciel de navigation web « Safari ». Est alors mis en place un mode de traçage intelligent en deux volets. D’une part, en permettant l’identification automatique des publicitaires et leur suppression d’un site à un autre. Autrement dit, les invasions en tout genre — boutons « j’aime » et « partager » entre autres, et les « widgets de commentaires » — sont désormais inopérantes. D’autre part, en rendant possible la protection contre l’empreinte numérique via un seul profil système qualifié. Dorénavant, l’appareil ne laissera plus de traces dans les serveurs existants lorsque l’internaute parcourt la toile puisque Safari ne conserve pas les pages consultées. Plus besoin d’effacer l’historique de navigation donc, notamment si l’utilisateur utilise la fonctionnalité DuckDuckGo, le moteur de recherche intégré de Safari.